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6e Prix d’engagement syndical
Mot de remerciements prononcé par Mme Ginette Plessis-Bélair lors de l’obtention du Prix d’engagement syndical
Merci beaucoup! Quand j’ai reçu un courriel du conseiller aux affaires universitaires, François Landry, j’ai été émue de voir que le comité exécutif avait accepté de proposer ma candidature pour le prix d’engagement syndical. Quand François m’a fait parvenir un autre courriel indiquant que le conseil syndical avait approuvé, je me suis sentie très touchée.
S’il est vrai que je me suis engagée intensément dans les affaires syndicales, c’est particulièrement parce que j’y ai trouvé un milieu de vie à la hauteur de mes attentes.
Dans les départements, les échanges portent souvent sur un même objet, même s’il existe des écoles de pensées différentes.
Le champ disciplinaire choisi nous passionne sans doute, puisque nous avons décidé de l’étudier en profondeur. Néanmoins, dans les différents comités syndicaux, nous côtoyons des collègues d’autres disciplines avec des cadres d’analyse variés, ce qui enrichit d’autant les sujets de discussion. Nous sommes à même de comprendre ce qui est vécu dans les différents départements, de mieux saisir les dynamiques d’ensembles et de nous construire une vision commune de ce que l’on souhaite pour notre université. La FQPPU (Fédération québécoise des professeurs et professeures universitaires), à laquelle notre syndicat participe, reflète cette même richesse de partage lorsque nous retrouvons des collègues d’autres universités. Lors des rencontres, les échanges portent sur les enjeux de la vie universitaire et là encore, notre compréhension s’élargit du vécu universitaire dans d’autres milieux.
Le syndicat est une organisation importante et nécessaire en milieu universitaire. En raison de sa structure démocratique, impliquant des élections et des votes de l’ensemble du corps professoral sur les enjeux importants, il présente des positions reflétant le point de vue de la majorité des professeurs et des professeures qui le constitue. Il permet un contre-discours, quand il le faut, face à une administration qui semble parfois oublier que sans professeurs et professeures universitaires, détenant un doctorat dans leur discipline, ce qui leur permet de faire de la recherche dans leur domaine, il n’y aurait pas d’université.
Ginette Plessis-Bélair
Professeure titulaire retraitée
Département des sciences de l’éducation
Université du Québec à Trois-Rivières