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Le fonds de défense professionnel (FDP)
Le 23 octobre dernier, le comité d’étude sur le fonds de défense professionnel (CEFDP) du Syndicat a rencontré les courtiers gestionnaires du fonds, afin de faire le point sur la dernière année et de connaître les perspectives pour la prochaine année.
Présidé par le trésorier du syndicat, ce comité est composé des professeur.e.s Daphné Drouin du Département des sciences comptables, Théophile Serge Nomo du Département de finances et économique et Ram Lakshmanan, professeur retraité du Département de génie industriel. Le comité rencontre annuellement les courtiers de la Dominion Valeurs mobilières (RBC), de la Financière Banque Nationale (FBN) et de Valeur mobilière Desjardins (VDM). La professionnelle Sandra Thiffault agit à titre de secrétaire du comité.
Au 30 septembre 2019, le fonds s’élevait à plus de 4,6 M$. Ce montant permet de respecter les paramètres d’utilisation de la règle #8 du Syndicat et de verser aux professeur.e.s, en cas d’un nouveau conflit de travail, 100 % de leur salaire net durant une période de 45 jours. Nous avons constaté durant le dernier lock-out l’importance pour notre syndicat de se doter d’un fonds de défense professionnel. Rappelons que la règle implicite, chez les syndicats indépendants, veut qu’un fonds de défense contienne environ 10 % de la masse salariale de ses membres, soit environ 5,3 M$ pour le SPPUQTR, ce qui veut dire que le FDP nécessiterait encore environ 700 000 $ pour atteindre cet objectif. Notre réalité pourrait également faire envisager la poursuite d’un autre objectif, qui serait d’avoir les fonds nécessaires pour couvrir quatre mois de conflit durant la période estivale, ce qui représente 8 M$.
Il faut aussi rappeler que la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) a créé un fonds de défense à l’intention de ses syndicats membres, disponible sous forme de prêt sans intérêt, qui compte aujourd’hui 1,5 M$.
Rendement du FDP pour l’année 2018-2019
Le tableau de la page suivante illustre la répartition du FDP entre les courtiers, les types de placement effectués, les rendements obtenus au cours de la dernière année, les coûts de gestion de chacun des courtiers et la situation du fonds au 30 septembre 2019.
On constate que, pour l’année 2018-2019, le portefeuille équilibré du FDP a permis d’enregistrer un rendement positif de 2,7 %. Compte tenu de la composition du fonds et de la fluctuation des marchés impliquant une baisse marquée au dernier trimestre de 2018, il s’agit d’un rendement tout de même intéressant.
Tout en ayant les mêmes règles de placement à respecter, on constate cette année, contrairement aux années antérieures, que les courtiers ont enregistré des rendements similaires.
Des fonds plus socialement responsables à compter de la fin 2019
Chaque année, le comité doit réévaluer les règles de gestion et d’utilisation du fonds et faire des recommandations au comité exécutif et au conseil syndical.
Dès novembre 2019, les nouveaux investissements dans les actions ou des fonds communs de placement devront être des placements socialement responsables qui tiennent compte de l’impact ESG (Environnement, Social et éthique et Gouvernance). Progressivement, d’ici cinq ans, la partie du FDP investie en fonds communs, en actions ou l’équivalent, devra contenir au moins 20 % de placements socialement responsables.
De plus, les courtiers devront présenter annuellement la liste des placements socialement responsables détenus dans le portefeuille, incluant le taux de placements socialement responsables par rapport à la partie du FDP investie en fonds communs, en actions ou l’équivalent, ainsi que les critères utilisés pour effectuer lesdits placements.